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Les biais cognitifs et leur impact sur notre quotidien de consommateur

Dans notre quotidien, nos émotions prennent très souvent le dessus, à tel point que nous ne sommes pas toujours rationnel.

Avez-vous déjà pris des décisions étranges ? Avez-vous déjà passé plus de temps que prévu dans un magasin, à acheter de nombreux produits dont vous n’avez pas vraiment besoin ? Tout cela est l’œuvre des biais cognitifs.

Les entreprises et commerces les utilisent discrètement pour nous influencer dans nos achats. Comment cela fonctionne ? Quels sont les pièges que vous tendent les commerces ? Nous vous expliquons tout.

Les biais cognitifs et leur rôle

Le biais cognitif est une pensée trompeuse. Mais elles sont utiles car elles permettent souvent de prendre des décisions plus rapidement.

Tout se passe dans le cerveau, qui est un organe complexe. Il a tellement de travail que parfois, il prend des raccourcis. Cela modifie notre jugement et notre perception de la réalité. Tout le monde est concerné par les biais cognitifs, et la plupart du temps, on ne s’en rend même pas compte !

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Autrefois, ils servaient pour qu’on puisse s’adapter à une situation dangereuse, s’adapter au changement et prendre une décision rapide.

Dans notre quotidien de consommateur, ces biais nous conduisent généralement à consommer davantage parce que nous pensons avoir besoin de ces produits, alors que nous pouvons très bien nous en passer.

Les principaux biais cognitifs

Environ 250 biais cognitifs ont été référencés. Nous pouvons les classer en différents groupes :

  • Les biais sensori-moteurs : des illusions liées aux sens et à la motricité
  • Les biais attentionnels : des problèmes d’attention
  • Les biais mnésique : en rapport avec la mémoire
  • Les biais de jugement : déformation de la capacité de juger
  • Les biais de raisonnement : paradoxes dans le raisonnement
  • Les biais liés à la personnalité : en rapport avec la culture, la langue, l’influence sociale…

Parmi les biais cognitifs les plus connus, nous pouvons citer :

  • l’abstraction sélective : ne se souvenir que d’un détail d’un événement, comme par exemple une musique que vous n’aimez pas dans votre soirée. Plus tard, lorsque vous penserez à cette soirée, vous n’aurez que cette musique en tête et cela vous donnera une image négative de cette soirée, même si le reste était agréable.
  • L’erreur de Gambler, qui est une erreur logique. Si vous jouez à Pile ou Face et que vous tombez une première fois sur Pile, vous allez ensuite miser sur Face, bien que la probabilité soit la même.
  • Le hasard : une personne qui gagne souvent à un jeu de hasard sera favorite pour la prochaine partie. Pourtant, ses performances passées n’ont aucun impact sur la nouvelle performance.

Les biais cognitifs en marketing

Les commercent utilisent les biais cognitifs pour que les clients consomment davantage. Nous pouvons citer les publicités, qui utilisent souvent des associations d’idées pour nous convaincre que leurs produits sont biens et qu’il faut les acheter. Ils jouent alors sur les couleurs, les formes, des voix agréables si c’est une publicité radio ou télévisée.

L’agencement d’un magasin n’est pas fait au hasard : il répond aux critères de comportement des consommateurs. Des promotions ou produits populaires à l’entrée pour que le client reste peu de temps avec son panier vide, ainsi que pour attirer de nouveaux clients ; les produits les plus chers au niveau des yeux ; des sucreries et magazines auprès des caisses….

Il y a aussi des panneaux ou autres moyens de signalisation à l’intérieur du commerce pour le sens de circulation des magasins. De cette manière, le déplacement des clients est fluide et ils n’ont pas de problème pour accéder à un rayon ou aux caisses.

C’est pareil sur les parkings : il y a parfois une voie pour les voitures, une voie pour les camions de livraison et une voie pour les piétons. Un parking sécurisé et organisé laisse croire aux clients que le commerce est de qualité.